Roberto Juarroz* était une habitude de jour en jour
et de mourir en vivre…
ou le contraire
nous n’en savons rien…
« .. Ou que tout soit égal à tout
et que rien ne contienne rien… »*
Mais alors sont-ce les pleureuses qui font le chagrin ?
Le chat et le chien qui jouent au gendarme et au voleur font de la poussière
autour du corps qui fabrique sa mort ?
« … Aujourd’hui je n’ai rien fait.
Mais beaucoup de choses se sont faites en moi. »*
Le cadavre n’a raison ni de la mort ni de la vie.
L’habitude sourit en regardant passer le cortège.