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https://fernand-lanore.com/livre/femmes-dautres L’une des clés serait-elle donnée par la peinture de Lamia choisie par Mandin pour illustrer son recueil Femmes d’Autres ?
Ces femmes désirables, princesses, créatures ou femmes-fantômes dont la singularité est tracée au fil de ses lignes, auraient-elles envoutées l’auteur ? Chimères, femmes fatales ou beautés éphémères, elles rôdent autour du Poète et jalonnent son imaginaire.
« Corps et fantasmes imbriqués
vous êtes toutes là
émoi. »
Je me suis penchée sur votre point de vue :
« Je vous ai aimées dans les arabesques parfumées
de mes mémoires.
Du bout des doigts sur un clavier lyrique
j’ai mélangé vos épidermes
à en gâcher la raison »
Au cœur de son recueil étrange et déroutant, le Poète déploie un arc en ciel de sensations et d’émotions subtiles, d’images contrastées, reflets d’un monde fantasmé.
Dressant une à une les esquisses de ces silhouettes féminines croisées sur le chemin de sa vie, Mandin finit par les abandonner en les offrant au regard du lecteur. Elles ne sont plus à lui, elles sont désormais à eux, elles sont à jamais Femmes d’Autres…
Transformées en statues de sel pour avoir regardé en arrière ou jaillissant de la source Sybaris, les Femmes de Mandin seront à jamais éternelles.
Elisabeth Chaizemartin Chabrerie
Pour Mandin